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DE NOUVELLES PISTES POUR GUÉRIR LE CANCER

Bernard HERZOG
Chapitre 2

 PSYCHÉ ET GENES

 

Ce thème, va peut-être vous surprendre, sur la relation entre la psyché et les gènes. Ces deux sujets semblent fort éloignés l'un de l'autre, mais je désire vous montrer que ces deux entités sont fortement intriquées dans la structure même de l'être humain.

 Vous savez comme moi que les gènes, je dirais même l'ensemble des gènes, constituent dirons-nous le cœur apparent de la vie - du moins un état intermédiaire fondamental- qui permet à la cellule des protozoaires, comme à l'ensemble de l'organisme des métazoaires, de vivre et de se reproduire mais aussi que ce creuset fondamental vibre sous la pression et l'influence de certains épicentres de forces vibratoires énergétiques.

 Si l'ensemble des gènes réagit à l'influence de l'état psychologique du sujet, c'est aussi parce que la Psyché réagit elle-même aux forces influentes des gènes.

 Nous avons donc un mouvement identique et réversible dans un sens ou dans l'autre, une interdépendance et un échange permanent.

 Ce mouvement ou cette interaction réciproque peut paraître surprenante au premier regard.

 Après avoir été à l'écoute psychologique et clinique de milliers de malades depuis plus de quarante ans, c'est la conclusion qui en découle, du moins ma déduction personnelle.

 À l'avenir, peut-être nos chercheurs confirmeront-ils le bon sens de cette observation, mais j'en doute, s'ils persistent dans le chemin de plus en plus étroit qui consiste à rester dans l'observation microscopique des formes et des microstructures du chromosome ou de ses loci en tournant résolument le dos à une synthèse d'ensemble du corpus génétique, c'est-à-dire au fonctionnement de l'ensemble du sujet, à une conception holistique.

 Mais quittons ce monde de l'observation au moyen de lentilles grossissantes, d'un macrocosme ignorant la structure de l'infiniment petit, pour entrer dans le monde du vivant, c’est-à-dire le monde vivant de cet échange, lui-même situé dans un infiniment grand que l'on ignore tout autant car depuis Blaise PASCAL, nous n'avons guère progressé sur ces domaines.

 Nous sommes surpris de voir des malades dans notre société occidentale sous l'influence de pressions psychologiques plus ou moins bénéfiques ou malfaisantes.

 Nous observons chaque jour des sujets tourmentés ou aux prises avec des tornades émotionnelles, mais aussi des sujets " à problèmes ", comme l'on dit, qui amènent comme par hasard l'observation de fléaux qui fleurissent dans leur corps sous forme de tumeurs, de maladies infectieuses telles que le sida ou certaines formes de dégénérescence nerveuse, etc... dont les effets peuvent paraître semblables aux descriptions anciennes de déficiences nutritives graves, telles que le scorbut ou d'autres carences vitaminiques fondamentales.

 Cependant, grâce à l'interrogatoire, nous pouvons noter que ces sujets ont une observance régulière de produits alimentaires d'une très grande qualité. Certains ne s'alimentent qu'avec des mets choisis au sein desquels il n'est pas possible de déceler la moindre carence en éléments fondamentaux dont l'organisme ne peut effectuer la synthèse.

 Pourquoi de telles maladies incurables peuvent-elles se développer sur l'être humain ? L'objet de mon propos n’est pas de contredire 1’influence fondamentale de l'alimentation sur les gènes, mais au contraire de compléter les observations dans ce domaine.

 En effet, tout sujet placé dans un entourage psychologique dénaturant ou déstructurant parvient progressivement à un état de destruction, non pas de l'extérieur, mais de l'intérieur du sujet lui-même.

 Aussi, lorsque nous examinons les résultats des examens médicaux, nous constatons que ces mouvements s'amplifient malgré les thérapeutiques les plus énergiques effectuées, d'un type ou d'un autre, qu'elles prennent place ou non dans un protocole rigide et méthodique comme nous avons le secret de les instituer depuis quelques décennies pour le plus grand bienfait des amateurs de statistiques, mais non obligatoirement de nos patients ni de leurs médecins.

 Nous observons une certaine résistance s'installer aux plus beaux protocoles établis par les plus illustres membres de notre profession versés, par exemple, dans la recherche anticancéreuse. C'est ce que l'on appelle depuis plus de quarante années la " radiorésistance " ou la " chimio-résistance ".

 Cela n’a guère fait varier, dans l'ensemble, les protocoles ni les statistiques de mortalité donc d'échec, encore moins les réactions des sujets soumis à ces thérapeutiques souvent fort agressives.

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