Ce thème, va peut-être vous surprendre, sur la relation
entre la psyché et les gènes. Ces deux sujets semblent
fort éloignés l'un de l'autre, mais je désire
vous montrer que ces deux entités sont fortement intriquées
dans la structure même de l'être humain.
Vous savez comme moi que les gènes, je dirais même
l'ensemble des gènes, constituent dirons-nous le cœur apparent
de la vie - du moins un état intermédiaire fondamental-
qui permet à la cellule des protozoaires, comme à
l'ensemble de l'organisme des métazoaires, de vivre et de
se reproduire mais aussi que ce creuset fondamental vibre sous la
pression et l'influence de certains épicentres de forces
vibratoires énergétiques.
Si l'ensemble des gènes réagit à l'influence
de l'état psychologique du sujet, c'est aussi parce que la
Psyché réagit elle-même aux forces influentes
des gènes.
Nous avons donc un mouvement identique et réversible
dans un sens ou dans l'autre, une interdépendance et un échange
permanent.
Ce mouvement ou cette interaction réciproque peut
paraître surprenante au premier regard.
Après avoir été à l'écoute
psychologique et clinique de milliers de malades depuis plus de
quarante ans, c'est la conclusion qui en découle, du moins
ma déduction personnelle.
À l'avenir, peut-être nos chercheurs confirmeront-ils
le bon sens de cette observation, mais j'en doute, s'ils persistent
dans le chemin de plus en plus étroit qui consiste à
rester dans l'observation microscopique des formes et des microstructures
du chromosome ou de ses loci en tournant résolument le dos
à une synthèse d'ensemble du corpus génétique,
c'est-à-dire au fonctionnement de l'ensemble du sujet, à
une conception holistique.
Mais quittons ce monde de l'observation au moyen de lentilles
grossissantes, d'un macrocosme ignorant la structure de l'infiniment
petit, pour entrer dans le monde du vivant, c’est-à-dire
le monde vivant de cet échange, lui-même situé
dans un infiniment grand que l'on ignore tout autant car depuis
Blaise PASCAL, nous n'avons guère progressé sur ces
domaines.
Nous sommes surpris de voir des malades dans notre société
occidentale sous l'influence de pressions psychologiques plus ou
moins bénéfiques ou malfaisantes.
Nous observons chaque jour des sujets tourmentés ou
aux prises avec des tornades émotionnelles, mais aussi des
sujets " à problèmes ", comme l'on dit, qui amènent
comme par hasard l'observation de fléaux qui fleurissent
dans leur corps sous forme de tumeurs, de maladies infectieuses
telles que le sida ou certaines formes de dégénérescence
nerveuse, etc... dont les effets peuvent paraître semblables
aux descriptions anciennes de déficiences nutritives graves,
telles que le scorbut ou d'autres carences vitaminiques fondamentales.
Cependant, grâce à l'interrogatoire, nous pouvons
noter que ces sujets ont une observance régulière
de produits alimentaires d'une très grande qualité.
Certains ne s'alimentent qu'avec des mets choisis au sein desquels
il n'est pas possible de déceler la moindre carence en éléments
fondamentaux dont l'organisme ne peut effectuer la synthèse.
Pourquoi de telles maladies incurables peuvent-elles se développer
sur l'être humain ? L'objet de mon propos n’est pas de contredire
1’influence fondamentale de l'alimentation sur les gènes,
mais au contraire de compléter les observations dans ce domaine.
En effet, tout sujet placé dans un entourage psychologique
dénaturant ou déstructurant parvient progressivement
à un état de destruction, non pas de l'extérieur,
mais de l'intérieur du sujet lui-même.
Aussi, lorsque nous examinons les résultats des examens
médicaux, nous constatons que ces mouvements s'amplifient
malgré les thérapeutiques les plus énergiques
effectuées, d'un type ou d'un autre, qu'elles prennent place
ou non dans un protocole rigide et méthodique comme nous
avons le secret de les instituer depuis quelques décennies
pour le plus grand bienfait des amateurs de statistiques, mais non
obligatoirement de nos patients ni de leurs médecins.
Nous observons une certaine résistance s'installer
aux plus beaux protocoles établis par les plus illustres
membres de notre profession versés, par exemple, dans la
recherche anticancéreuse. C'est ce que l'on appelle depuis
plus de quarante années la " radiorésistance " ou
la " chimio-résistance ".
Cela n’a guère fait varier, dans l'ensemble, les protocoles
ni les statistiques de mortalité donc d'échec, encore
moins les réactions des sujets soumis à ces thérapeutiques
souvent fort agressives.
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